Maurice Raymond Poyet, fondateur de la Thérapie Manuelle méthode Poyet

Maurice Raymond Poyet (1928-1996) a tout d'abord suivi une carrière d'infirmier, puis de kinésithérapeute, avant de s'orienter vers l'ostéopathie, en même temps qu'il suit une formation d’acupuncteur.

Formé par André BRUNEL, l'un des fondateur du CNO, 1ère école d'ostéopathie en France (Collège National d'Ostéopathie). Elle sera renommée en 1976 Institut, et c'est là que Maurice Raymond Poyet suivra sa formation, dès sa création.

Doté d'une très grande sensibilité et d'une intuition hors norme, Maurice Raymond Poyet va rapidement adapté son approche de l'ostéopathie en modifiant ses techniques correctives, beaucoup plus douces et énergétiques. Cette approche est alors totalement novatrice dans le domaine de l'ostéopathie, car à l'époque les techniques correctives ostéopathiques déclenchaient un mécanisme de défense réflexe des tissus, défenses réflexes qu'il fallait dépasser pour obtenir le résultat souhaité. Maurice Raymond Poyet décida d'alléger son geste correctif, le comparant "au poids du papillon se posant sur une fleur", et il constata que de simples effleurements, appliqués avec une grande précision et intention sur les zones à corriger, suffisent pour obtenir le même résultat que des techniques manipulatoires musclées. Le tissu a donc besoin simplement d'être ré-informé correctement pour reprendre son mouvement physiologique, à partir du moment où rien d'autre ne l'en empêche. Voici la naissance de la "Thérapie Manuelle Poyet", technique non manipulatoire, non intrusive.

Maurice Raymond Poyet, passionné par la nature humaine continua ses recherches jusqu'à sa mort. Il découvrit dans cette quête pour la santé et le bien-être que face à une dysfonction quelconque, le corps s'adapte autour de la lésion selon un schéma de compensation structurelle logique. Il mit ainsi en évidence les 8 chaînes de compensation, qui, en un seul geste, permettent d'équilibrer l'ensemble de ces adaptations et ainsi permit de cibler dès la première séance le désordre structurel de l'individu.